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Notre action

Notre action

L’association Batali, fondée en 2006, a pour objectif premier de scolariser les enfants de la région de la Lobaye (du nom de la rivière Lobaye, affluent de l’Oubangui) en Centrafrique. Notre action est essentiellement concentrée sur cette zone, située à 250 kilomètres et au sud-ouest de la capitale Bangui, aux environs de la bourgade de N’gotto et aux confins de la grande forêt du bassin du Congo. Batali soutient également des projets concernant la santé, des centres de santé de cette région et a participé à quelques projets d’accès à l’eau (voir l’onglet nos réalisations).

Dans ce pays d’Afrique que nous connaissons bien, puisque nous sommes sur le terrain depuis maintenant 15 ans, comme dans d’autres, l’éducation est primordiale : elle initie les enfants au civisme. Ils apprennent à parler français, ils sauront lire, écrire et compter, c’est leur seule chance de se lancer dans la vie. L’école est leur avenir.

Depuis 2015, l’association s’est développée et a également participé à la construction d’écoles en République Démocratique du Congo, dans les régions du Boma et de Kisangani.

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Centrafrique :

Batali a construit sa première école villageoise en 2007 à Tokodé, sur la route du 4° parallèle, en Lobaye. 450 enfants non scolarisés à l’époque y étudient maintenant. Un de nos anciens élèves y est devenu maître d’école…

C’est à N’gola, village enclavé au coeur de la galerie forestière longeant la rivière Lobaye que la seconde école a été construite en 2010, accueillant maintenant 150 enfants (pas de route d’accès carrossable). Nous avons également repris en 2010 la gestion de 2 écoles construites par des missionnaires laïques italiennes âgées, rentrées en Europe (N’gotto : 800 enfants, Bossui : 350 enfants).

Depuis 2012 Batali soutient également 6 petites écoles, au coeur de la forêt de N’gotto, destinées aux enfants de l’ethnie pygmée « Aka » (240 enfants environ). Un certain nombre de ces enfants intègrent aussi nos écoles primaires, notamment ceux qui arrivent au niveau du Cours moyen (CM).

Le coup d’état de Mars 2013 avait ralenti nos projets, notamment la construction des  écoles de M’bangali, et de N’gola, près de N’gotto
Nous avons eu la chance de ne subir ni pillage ni destruction dans les écoles et dans notre entrepôt (matériel arrivé par container). Dès 2014, malgré l’instabilité, nous avions repris le chemin de nos écoles. Les troubles politiques de fin 2020 ont aussi été traversés sans problèmes majeurs.

Dès 2015, l’extension de l’école de N’gola avait été inaugurée dans le village de M’bangali (100 enfants).
Un atelier de couture notamment destiné à confectionner les tenues des enfants a aussi été construit à N’gotto.

En 2016, nous avons rénové un ancien bâtiment pour y accueillir l’école de Dana Kobolet, près de Boda.
Nous avons également équipé l’école voisine de Botoro de bancs pour les enfants, de mobilier et de livres scolaires.

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Au total, près de 2500 enfants sont scolarisés de la maternelle au CM2 (cours moyen 2ème année) dans les écoles Centrafricaines que nous gérons directement. Plus de 5 000 enfants profitent indirectement de nos efforts (bâtiments, livres scolaires, bibliothèques, formation des maîtres-parents).

A partir de la classe de sixième, les enfants peuvent rejoindre le collège et lycée public de N’gotto (CES) , que nous commençons à soutenir par des apports de fournitures, livres scolaires et la création d’une bibliothèque. Certains pourront ensuite aller poursuivre leurs études à M’baiki (collège) et à Bangui.

Fonctionnement de nos écoles en Lobaye (RCA) :

Les écoles sont réunies dans un comité des écoles comprenant Batali, la paroisse de N’gotto et les parents d’élèves. Les parents participent à la rémunération des maîtres en versant des petits frais de scolarité, le but étant de rendre les écoles autonomes à moyen terme. Batali finance la construction des écoles et leur entretien. Nous donnons un uniforme à chaque enfant, que nous faisons fabriquer par des couturiers locaux. Les parents y sont très attachés, car c’est malheureusement souvent leur seul vêtement décent. Des bibliothèques scolaires ont été installées dans toutes les écoles. Nous les améliorons d’année en année. Une procure destinée aux fournitures scolaires fonctionne aussi de façon autonome.

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Formation des maîtres d’école :

Depuis 2008, une cinquantaine de maîtres d’école sont régulièrement formés lors de sessions annuelles d’été organisées ou financées par l’association, la plupart du temps avec l’aide de volontaires. Nous sommes alors aidés par la communauté des religieuses de N’gotto qui assurent la logistique. Nous invitons en général les maîtres des écoles publiques voisines. Certaines années les formations rassemblent les maîtres de toutes les paroisses du diocèse de M’baiki. Ces formations permettent bien sûr le renforcement des connaissances théoriques et pédagogiques de nos maîtres, mais aussi la cohésion et la bonne entente parmi ces écoles parfois isolées.

Notre présence en Centrafrique :

Nous ne faisons pas que financer des projets. Nous nous rendons tous les trimestres sur place pour assurer le suivi de nos actions, former les maîtres et gérer les finances des écoles. L’été, une équipe de volontaires nous accompagne pour les formations des maîtres, mais aussi pour divers travaux, pour surveiller la confection des tenues des enfants, la gestion des fournitures scolaires, le développement des bibliothèques.
Depuis quelques années un certain nombre de personnes sont venues mettre leurs connaissances spécifiques au service de Batali, de façon bénévole. Citons Monsieur Walton, fabriquant de béliers hydrauliques près de Bordeaux, qui est venu 4 fois pour le chantier de réhabilitation du bélier de N’gotto. Certains membres de Batali restent sur place pendant de nombreuses semaines, lors de projets divers (projet diocésain de formation des maîtres de maternelle à M’baiki par exemple).
La régularité et le suivi de nos projets depuis 15 ans nous permettent d’assurer la pérennité de notre action.
Tout le monde est bénévole à l’association Batali. Ainsi tout l’argent des donateurs est investi dans des projets en Afrique. Les bénévoles paient eux même leurs billets d’avion, de façon à ne pas alourdir les frais de l’association.
Entre deux séjours, le suivi est assuré par des équipes locales : mission catholique, équipe de construction dédiée à Batali, équipe cohérente de directeurs et de maîtres tous Centrafricains, couturiers des villages, menuisiers.
Nous essayons dans la mesure de nos moyens, d’impliquer le maximum d’habitants dans nos projets

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République Démocratique du Congo :

En 2013 et 2014, il ne nous avait pas été possible d’aller en Centrafrique. Nous avons donc initié quelques projets en République démocratique du Congo (Congo RDC), dans la région de Boma, proche de l’estuaire du fleuve Congo. Là encore nous avons aidé des écoles villageoises, dans la forêt du Mayombé : l’école de Maduda, celle de Kiphidi et récemment celle de Minienzi.
A Maduda nous avons construit deux petites classes, puis deux dortoirs pour que les collégiens et collégiennes puissent venir des villages voisins.
A Kiphidi, nous loin de Tshela, nous avons construit progressivement, au cours des années, tout un complexe scolaire: construction de deux bâtiments de deux classes. Puis, réhabilitation d’un bâtiment ancien de deux classes. Un bâtiment administratif et des latrines ont ensuite complété l’ensemble. Dans la même région, nous avons de la même façon construit un complexe scolaire villageois à Minienzi. Cette école a été inaugurée pour la rentrée scolaire d’octobre 2021.

Contrairement aux écoles de Centrafrique, nous ne gérons pas ces écoles du Congo.