Nos réalisations
Voici nos principales réalisations des années 2023 et 2024
En Centrafrique :
Extension du collège de jeunes filles de Mbata, un travail de plusieurs années qui touche à sa fin.
Batali cofinance l’extension de cet internat qui pourra accueillir à terme 200 jeunes filles : dortoir supplémentaire, salle d’études extérieure , forage, citerne de récupération des eaux de pluie, nouvelle salle à manger. Les travaux se termineront fin 2024.
Depuis plusieurs années Batali participe aussi au développement de ce collège en finançant les bourses d’une vingtaine de jeunes filles. Le collège accueille en 2024 plus de 170 jeunes filles. Si la moitié d’entre elles sont originaires des environs, les autres viennent d’autres paroisses ou de Bangui.
Cinq élèves des écoles primaires villageoises suivies par Batali ont pu intégrer ce collège de bon niveau et un certain nombre de jeunes filles poursuivent maintenant leurs études supérieures à Bangui. Ces exemples sont très encourageants dans un univers rural où l’éducation des jeunes filles se limite encore souvent à l’école primaire.
Je suis un bloc de texte, cliquez sur le bouton \ »éditer\ » pour me modifier. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Projet de Gouvernance des Ressources Naturelles (PGRN)
L’association Batali avait été choisie pour superviser le volet social d’un grand projet financé par la Banque Mondiale, le projet PGRN (projet de gouvernance des ressources naturelles). Ce projet d’une durée de deux ans avait pour but principal l’élaboration du « Plan de Développement Local » (PDL) de la commune de Ngotto où sont situées la plupart de nos écoles, et ceci dans le cadre d’un projet environnemental et d’aide à la gouvernance concernant les communes forestières du sud-ouest de la République Centrafricaine. Les habitants ont été invités à donner leurs priorités en matière de développement par le biais de nombreuses réunions et concertations. la partie « études » du projet s’est terminé 2022. Les constructions, appuyées par un financement de la banque mondiale, ont commencé en 2023 et se poursuivent en 2024.
Voici le témoignage d’Alfred Nguébata, coordinateur Batali du projet PGRN :
« Je suis Centrafricain, j’ai 44 ans et j’ai 4 enfants. Je réside à M’baiki, préfecture de la région Lobaye où l’Association Batali est active depuis 17 ans. Après une maitrise de sociologie à Bangui je me suis dirigé vers le secteur humanitaire et j’ai eu pendant une quinzaine d’années divers postes dans des ONG ou des organismes internationaux, tels la banque mondiale, le PNUD, l’Unicef.
Je connais Batali depuis presque 15 ans et j’apprécie ce que l’association, qui n’a pas de but lucratif, fait pour les plus démunis. J’ai pu juger de tout ce qui a été réalisé petit à petit dans notre zone, pour l’éducation, la santé et l’accès à l’eau. Quand Batali s’est vu confier par la Banque Mondiale le projet de préparer un plan de développement local pour la commune de Ngotto (qui compte environ 50 000 habitants), j’ai accepté très volontiers de coordonner ce projet, à la demande de l’équipe de Batali. J’ai été content de leur apporter mon expertise technique. Mon travail a consisté à superviser deux enquêteurs, qui, pendant presque 2 ans , ont travaillé sur le terrain avec les habitants, et à communiquer très régulièrement avec la responsable du projet en France. Je me suis aussi chargé d’une partie de la rédaction des rapports, selon la méthodologie de la Banque Mondiale. Maintenant que ce projet est terminé, j’aimerais continuer à appuyer Batali dans d’autres projets »
Une nouvelle école maternelle à N’gotto ouvre ses portes en octobre 2024
La réhabilitation d’un ancien bâtiment , pour y installer 3 classes d’école maternelle ,est presque terminée. Grâce à l’association Niger qui a financé ce projet, les enfants vont bénéficier de locaux adaptés à leurs besoins , tout à côté de l’école primaire. Seuls les murs d’origine ont été conservés: les fondations ont été renforcées, la charpente et la toiture sont terminées. Il ne reste que les peintures des murs et des tableaux à faire. Le mobilier sera terminé pour la rentrée scolaire qui aura lieu début octobre 2024. Des « crieurs » ont déjà annoncé dans tout le village l’ouverture de la maternelle à l’aide de mégaphones. Les inscriptions commencent.
Réhabilitation de l’école maternelle publique de Mbaïki, un exemple d’aide à la scolarisation des petits enfants
L’école maternelle publique du quartier Saint-Augustin de M’baiki était très délabrée. Nous avons réhabilité cette école en 2020-2021.Lors de nos passages réguliers , nous pouvons voir que l’école fonctionne très bien. La maternelle scolarise presque 100 enfants!
Nous essayons de fournir un peu de matériel scolaire, crayons de couleurs et des cahiers d’activités pour les petits.
Création d’une bibliothèque au collège public (CES) de Ngotto
Le CES public de Ngotto scolarise les jeunes jusqu’en classe de première. Il est logé depuis de longues années dans des bâtiments appartenant à la paroisse. La situation a changé et et un nouveau collège a été construit sur un terrain de la ville. Une des difficultés rencontrée par un tel projet est de réussir à faire venir des professeurs dans une zone enclavée, avec peu de possibilités de logements locatifs, des problèmes d’accès à l’ eau et l’absence d’ électricité. La construction récente d’une antenne de téléphonie Orange est cependant un progrès appréciable pour désenclaver la commune. Batali aurait aimé que des constructions de maisons soient envisagées dans le cadre du projet PGRN, mais la commune a de tels besoins que cela n’ a pas été considéré comme un projet prioritaire immédiat.
Néanmoins Batali a toujours tenu à soutenir le collège par des dons de livres, dictionnaires, cartes de géographie, dont hélas une partie a disparu progressivement. Nous soutenons maintenant une petite bibliothèque tenue par des membres de l’ association des parents d’élèves. Les jeunes peuvent venir étudier dans une salle de lecture et consulter un certain nombre d’ouvrages scolaires. Cependant , le bâtiment va être réhabilité en 2024, et cette bibliothèque devra déménager bientôt.
Santé et Hygiène en République Centrafricaine
Après avoir réhabilité un certain nombre de postes de santé dès 2016, nous avons étendu nos activités dans le domaine de la santé. Aujourd’hui, nos efforts concernant l’aide à la santé sont appuyés par deux partenaires : une fondation Canadienne et l’ONG Canadienne Collaboration Santé internationale (CSI).
Pour ces projets « santé » nous travaillons aussi avec l’Association française les Rameaux verts. Après le succès de l’arrivée d’un container de matériel médical fin 2019, puis d’un envoi ponctuel de médicaments contre le paludisme, nous avons travaillé à un important projet d’apport en médicaments pouvant soutenir plusieurs dizaines de postes de santé villageois dans la région de la Lobaye. Nous avons préparé ce projet pendant toute la période du confinement français au printemps 2020. Les médicaments, partis par voie maritime en Octobre 2020 sont arrivés début 2021 au port de Douala. Ils n’ont malheureusement pas pu être acheminés rapidement vers Bangui, en raison des troubles politiques liés aux élections présidentielles: de décembre 2020 à mars 2021, la route Douala-Bangui a en effet été bloquée.
La reprise des échanges a permis au container d’arriver fin Mai, et une fois le dédouanement effectué, une partie des médicaments a été rapidement distribuée dans un certain nombre de petits postes de santé villageois. La pharmacie diocésaine de M’baiki se charge de donner des médicaments aux plus démunis, et de revendre le reste, à prix étudié, pour assurer ses frais de fonctionnement. Le projet inclut les sœurs de la Charité de M’baiki qui font un très bon travail avec les enfants malnutris, les femmes accusées de sorcellerie et les habitants les plus démunis.
Le projet est renouvelé et amélioré chaque année, depuis 2022 et jusqu’à aujourd’hui
Il appuie désormais un beau projet initié par le diocèse de M’baiki , celui de cliniques mobiles qui se déplacent dans des zones isolées , offrent des consultations et des soins au plus pauvres.
En République démocratique du Congo : des écoles qui fonctionnent bien
De 2013 à aujourd’hui , notre aide à la République démocratique du Congo:
Pendant la période des troubles politiques en Centrafrique (2013-2014), il n’était pas possible d’envisager de grands projets sur place.
Nous nous sommes alors tournés vers la République démocratique du Congo , où le diocèse de Boma avait fait appel à nous. A partir de cette date, nous avons aidé cette région, proche de l’embouchure du fleuve Congo, en construisant deux classes, puis deux dortoirs, dans le village de Maduda. Nous avons ensuite construit deux bâtiments de deux classes chacun dans le village de Kiphidi, dans la même région. En 2018, la réhabilitation d’un ancien bâtiment a permis d’ajouter deux classes supplémentaires.
L’étape suivante a été la construction en 2021 d’une école primaire à Minienzi. Cette école a été construite à 50 kilomètres de Tshéla, ville proche des écoles de Maduda et Kiphidi que nous avions déjà aidées. C’est un village de la région des montagnes du Mayombe, sur la rive droite du fleuve Congo, non loin de l’estuaire (à proximité de la République du Congo, de l’enclave de Cabinda et du Gabon)
Cette région est relativement pauvre bien que productrice de café, bananes et légumes. Les difficultés actuelles de communication expliquent que ces produits agricoles ne parviennent pas bien sur les marchés, même locaux.
Le projet a commencé à la saison des pluies, au début de l’année 2021. Les matériaux, ciment, fers à béton ont été transportés par moto faute de route adéquate pour les camions. Les briques ont été cuites sur place.
L’école existante, trop petite, tombait en ruines. Elle s’est d’ailleurs écroulée pendant le chantier de la nouvelle école. L’ école comprend deux bâtiments et accueille le cycle complet du primaire avec 6 niveaux (du cours préparatoire aux cours moyens), plus un bureau. Elle a ouvert ses portes en Octobre 2021 et accueille en 2024 plus de 300 enfants. Les classes sont très chargées et il serait bien de penser à un autre bâtiment de 3 classes.